lundi 7 septembre 2015

Horreur Télévisuelle

Horreur Télévisuelle




 
Horreur Télévisuelle

M6,
Endemol (société de production) on sait de quoi ils sont capables,
des sociétés du CAC 40
se lancent dans la grande aventure de la TV réalité...

MAN DIEU QUELLE HORREUR AU RESULTAT...
UNE BIG PROMO du MEDEF !!!
 
 
Nom de dieu...ils ont osés !!!


GAFFE, LE PATRONAT FRANCAIS RISQUE D'Y PRENDRE GOUT...
 
BIENTOT NOUS RISQUONS D'Y DECOUVRIR NOTRE PROPRE PATRON.
IMAGINEZ UN PEU
FIDUCIAL PROTECTION SECURITY
(FPS)
QUI DEBARQUENT LE SOIR DANS VOTRE PETIT ECRAN POUR RECRUTER ENCORE PLUS A LEUR BOTTE...
 

IMAGINEZ UN PEU...
DE FUTURS "CAMARADES" DE TRAVAIL RECRUTES UNIQUEMENT POUR ETRE A LA BOTTE DU PATRON...


La tisane va être diffusée...
et risque de vous endormir sur vos lauriers...!!!
 
RESTEZ VIGILANTS


Nous ne sommes pas aveugles... nous en avons déjà sur nos différents sites...
Ceux qui sont connus et reconnus comme suce b...., suce b..... ou encore l.... c.., et qui transpirent à grosses gouttes dès que le téléphone de la direction sonne...
 
ON LES CONNAIT.

Ce sont les mêmes qui jouent les "super machos" à la maison (ouaip, mais en rêve seulement !!! ), car bobonne veille...!!!
Des MYTHOS... Ils peuvent faire rire, prêter à sourire...

MAIS ILS SONT DANGEUREUX POUR TOUS.


MEFIEZ VOUS D'EUX.
 
 
MEFFF (comme ils disent) !!!




Mercredi dernier, M6 conviait les médias dans ses locaux feutrés de Neuilly-sur-Seine, pour une conférence de presse autour de sa nouvelle émission de télé-réalité, The Apprentice, dont la diffusion doit commencer à la rentrée.
D’entrée, l’un des intervenants nous promettait que nous allions « en prendre plein la tête ». Et en effet, pour notre part, nous sommes repartis sonnés. Et bien décidés à partager cette expérience quasi-ethnologique.
Roland Barthes affirme dans Mythologies : « le mythe est une parole dépolitisée, il abolit la complexité des actes humains, [...] il organise un monde sans contradictions parce que sans profondeur, un monde étalé dans l’évidence, il fonde une clarté heureuse : les choses ont l’air de signifier toutes seules ». Le capitalisme ne procède-t-il pas ainsi pour assurer la domination de son idéologie ? Certains programmes télévisés ne servent-ils pas à naturaliser un discours politique ? De fait, The Apprentice reproduit parfaitement la mythologie néolibérale.
De quoi s’agit-il ? The Apprentice est l’importation en France d’une émission américaine, qui a déjà essaimé dans plusieurs dizaines de pays depuis son lancement en 2004. Le principe est aussi limpide que pervers : un patron cherche à embaucher un salarié et va le sélectionner grâce à l’émission. Lors de la première saison, c’est Donald Trump, le milliardaire actuellement candidat aux primaires républicaines, qui s’est prêté au jeu. Pour la version française, ce sera Bruno Bonnell, notamment PDG de Robopolis  et président de l’EMLYON.  Sélectionnés parmi plus de 1000 candidats sur des critères obscurs, 14 participants vont s’affronter dans différentes épreuves pour que finalement le vainqueur gagne un poste taillé sur mesure pour le capital : directeur de développement commercial ! En CDI, nous a-t-on précisé à maintes reprises.
A chaque épisode, les candidats se divisent en deux groupes et s’affrontent dans des « cas pratiques » : le groupe perdant doit désigner deux responsables de l’échec, et ceux-ci, ainsi que le chef du groupe, se retrouvent face au patron, qui élimine l’un d’eux.
Cette émission vient compléter les programmes d’M6 dans un sens bien spécifique : la direction nous explique que, parce que « l’histoire d’M6 et de l’entreprise, c’est une histoire d’amour », la chaîne a développé les programmes Capital, Patron Incognito, et maintenant The Apprentice. Et d’invoquer carrément « une mission d’éducation » : le programme doit casser les « tabous » et les « stéréotypes ». En fait, sous le masque de la télé-réalité, c’est un discours idéologique terrifiant que livre The Apprentice.
Les représentations véhiculées par l’émission parviennent parfaitement à légitimer la domination patronale. Bruno Bonnell est un « formidable patron », nous a-t-on martelé : il partage son expérience avec des candidats « très heureux d’apprendre ». Ainsi, le patron ne serait jamais là pour encaisser les profits, comme on aurait pu naïvement le penser. « L’exploitation de l’homme par l’homme, ça fait très XXème siècle », affirme d’ailleurs l’intéressé. Alors que les revenus des grands patrons français représentent entre 400 et 1100 fois le SMIC, l’émission se satisfait de proposer « un format qui valorise l’entreprise ». Pourtant, de l’entreprise, ce n’est que le discours patronal qui est repris.  Et le chef d’entreprise dispose ici d’une autorité absolue sur les candidats, lesquels semblent se régaler de leur propre soumission. On se souviendra longtemps de cette jeune femme qui affirme benoitement, face à la caméra : « quand je suis face au patron, je me sens comme une petite fille ». Ou de cet autre pour qui le bonheur, c’est de « faire du chiffre ».
Mais la compétition entre les chercheurs d’emploi est « bienveillante » et permet « un processus de recrutement très sain », ont insisté à tour de rôle les représentants d’M6 et d’Endemol.  Sains, les « cas pratiques » où les concurrents doivent empocher un maximum de profit, à l’aide de prix cassés et de baratin commercial ? Vendre du poisson au marché de Rungis, monter une blanchisserie en faisant du porte-à-porte, créer une nouvelle marque de biscuits… A chaque fois, le service ou le produit final ne sont que support, prétexte pour juger de la triste faculté des « compétiteurs » à se vendre eux-mêmes comme des marchandises.
La priorité affichée est de « transmettre la culture entrepreneuriale », avec pour objectif revendiqué la constitution d’une société d’entrepreneurs. Cet éloge de la liberté d’entreprise se traduit rapidement en un discours culpabilisateur envers les privés d’emploi : « se prendre en charge, c’est tabou », a regretté Bruno Bonnell à l’issue de la projection, lors d’un échange avec les journalistes.
Alors que la plupart des pays européens sont frappés par le chômage de masse, The Apprentice entretient le mythe du succès par le mérite, et participe à plein régime à la production d’un imaginaire favorable aux intérêts patronaux. Ici, le patronat ne vit plus du produit du travail d’autrui en y prélevant sa plus-value : il joue plutôt un rôle de professeur et de chef d’orchestre. L’entreprise n’est plus le lieu où le salariat est forcé de vendre sa force de travail pour vivre : au contraire, c’est un espace de coopération et de vie. Lorsque la contrainte est rendue invisible, le travail devient effectivement « une formidable aventure humaine », selon l’expression du PDG.
En naturalisant un discours de classe, The Apprentice prend le parti de sublimer un système économique en crise. Surtout, en proposant en prime-time un contenu aussi politique, M6 choisit un camp. Et, sans grande surprise, ce n’est pas celui des salariés

source :
 




"Une force à vos côtés" 

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