La mort d’un ADS en 2010
passe aux assises
C’était il y a cinq ans, presque jour pour jour. Le 30 mars 2010, vers 19 h 10, un jeune couple se présente devant le magasin de bricolage discount Baktor de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour acheter un pot de peinture. Le vigile les informe que le magasin ferme et les empêche d’entrer. L’homme s’énerve, le ton monte. Il appelle son frère en renfort. Lui disant qu’on lui a refusé l’entrée parce qu’il était juif. Plus tard, il reconnaîtra avoir dit ça pour motiver son frère à venir le soutenir. Quatre hommes arrivent dans les minutes qui suivent. La situation dégénère. Dan L. sort un cric. Un de ses comparses s’empare d’une grosse pierre. Le vigile fait usage de sa bombe lacrymogène et de son chien. Il reçoit plusieurs coups. Et finit par s’enfuir en courant. Il arrive sur les berges du canal de l’Ourq, ses agresseurs aux trousses, et saute dans l’eau. Un conducteur de train passant sur l’autre berge voit l’un des poursuivants lui jeter des pierres. Le corps de Saïd Bourarach sera repêché le lendemain au fond du canal.
L’affaire Saïd Bourarach est pourtant devenue très rapidement un totem des crimes racistes enterrés, du «deux poids, deux mesures» supposé entre juifs et arabes. Au cœur de cette thèse : la proximité de certains des accusés avec la Ligue de défense juive (LDJ), mouvement extrémiste violent. Cette proximité apparaît subrepticement dans le dossier. Mais elle n’a pas été creusée durant l’enquête. «C’est dommage, regrette Dominique Cochain, avocate du frère de Saïd Bourarach, cela aurait permis (...)
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https://fr.news.yahoo.com/mort-d-vigile-marocain-2010-passe-assises-201608633.html
"Une force à vos côtés"
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